Impression 3D : comment limiter les risques pour votre santé ?

L’utilisation des imprimantes 3D engendre des particules ultrafines appelées nanoparticules qui peuvent être inhalées par voie respiratoire et entraîner des problèmes de santé, notamment au niveau des poumons. Il est alors essentiel de prendre des précautions pour s’en protéger. Découvrez quelques conseils pour limiter les risques liés à l’impression 3D.

Les risques sanitaires associés à la technologie utilisée en impression 3D

L’utilisation d’une imprimante 3D nécessite la manipulation de matières premières et d’éléments chimiques relativement dangereux. En effet, certains de ces agents sont pyrophoriques et peuvent engendrer des blessures plus ou moins graves en cas d’incendie. De même, l’usage de poudre métallique est fréquent dans les procédés d’impression 3D. Or, ces dernières sont connues pour créer une atmosphère hautement explosive. Par ailleurs, les machines additives émettent des fragments très fins d’agents chimiques auxquels les travailleurs sont exposés de manière presque permanente.

Il s’agit entre autres d’acétone, d’oxyde de nickel, de cobalt, de chrome, de cadmium ou de cuivre, ainsi que de poussières ultrafines. Ces différents éléments sont à l’origine de divers maux qui affectent les yeux, la peau, les poumons et parfois le système nerveux. Leur apparition dépend des voies d’inhalation de ces particules, des quantités inhalées, de la durée d’exposition et enfin de l’état physiologique de l’opérateur. Comme on peut le lire sur le site alveo3d.com, il existe néanmoins des solutions de filtration des particules rejetées lors du processus d’impression 3D.

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filtre pour imprimante 3D

Comment assurer votre sécurité lors de l’impression 3D ?

Les experts recommandent une utilisation de l’imprimante additive en milieu hautement ventilé pour éviter l’accumulation des particules dans son environnement immédiat. Il s’agit d’une précaution qui permet de diffuser les éléments nocifs dans l’atmosphère et donc de réduire les quantités inhalées par les opérateurs. Toutefois, il est possible de les contenir grâce à deux éléments cruciaux que sont le filtre et le caisson de sécurité. L’utilisation de ces solutions permet d’annuler quasiment toute la quantité de nanoparticules émises par la machine.

En effet, le filtre est positionné de manière à récupérer presque immédiatement les particules après leur émission. Ainsi, elles ne se propagent pas dans l’environnement et ne sont pas inhalées par les opérateurs. De même, le caisson sert de conteneur hermétique pour l’imprimante 3D. Il l’isole par conséquent du reste de la pièce qui l’abrite. Ainsi, il limite les émissions et protège vos organes contre la nocivité des nanoparticules.

Comment agit un filtre pour nano et microparticules ?

Les filtres à nanoparticules fonctionnent suivant un mécanisme basé sur les particularités des éléments à cibler. En effet, les fines particules dont il est question ne sont pas systématiquement soumises à la gravité ou à l’inertie. Il est alors impossible de miser sur ces deux principes physiques. Néanmoins, les filtres sont dotés de matériaux qui permettent de stopper leur diffusion par 4 principes, à savoir :

  • la diffusion,
  • l’interception,
  • l’inertie,
  • le tamisage.

A priori, chacun de ces principes permet de collecter des éléments de tailles différentes. En dessous de 0,5 micromètre, les nanoparticules suivent des trajectoires d’oscillation. Elles sont donc captées par diffusion. En revanche, entre 0,5 et 1 micromètre, elles sont retenues par interception. À partir du micron, l’inertie intervient. Par conséquent, la trajectoire est plus ou moins droite. Elles sont ainsi plus facilement captées. Enfin, les grosses particules sont tamisées à travers des mailles de rétention très efficaces.

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