L’épargne-retraite, tout ce qu’il faut savoir

Vous pensez vous souscrire à un PERP pour assurer votre épargne-retraite ? C’est la meilleure décision à prendre. Il y a beaucoup d’intérêts à en tirer. Cependant, vous devez d’abord appréhender tous les risques à encourir et toutes les contraintes occasionnées par ce produit qui nécessite un engouement totalement nouveau. Pour vous aider, voici tout ce qu’il faut savoir sur le Plan d’épargne-retraite populaire avant de vous y inscrire.

Une fiscalité pas très adaptée

Vous savez surement que les sommes versées sur votre compte épargne-retraite proviennent majoritairement de vos revenus dans la limite de 10% de vos salaires nets de l’année précédente. Vous pouvez déduire votre économie d’impôt du taux marginal d’imposition sur vos revenus.

Si vous voulez récupérer votre épargne sous forme de rente, vous serez soumis aux mêmes conditions d’imposition. Au cas où vous ne souhaitez pas que le Fisc reprenne tout ce que vous lui avez réservé dans votre compte épargne-retraite, vous avez à faire en sorte que cette tranche marginale d’imposition soit réduite une fois que vous partiez enfin à la retraite.

Des fonds bloqués

Sachez également que votre compte épargne-retraite sera bloqué jusqu’à votre retraite. Vous ne pouvez donc pas ni faire des retraits même aussi minimes soient-ils, ni fermer votre plan. Dans le cas où vous souhaitez nécessairement prélever de l’argent sur votre compte, vous devrez donc anticiper son déblocage et le fermer. Tous vos droits aux allocations chômage seront donc expirés. Votre activité de non-salarié cessera également par suite à un jugement de liquidation judiciaire, une absence de contrat de travail, une survenance d’une invalidité par rapport à une activité professionnelle, une situation d’endettement et à un décès de votre conjoint ou bien de votre partenaire de pacs.

A découvrir aussi  Quels travaux financer avec un prêt travaux dans une résidence secondaire ?


 

Des frais plus élevés et une rente moins satisfaisante

Le PERP occasionne également plus de frais qu’il n’en faut, et ce même si vos assureurs ont fait des efforts remarquables pour changer cette situation. Le montant total des dépenses occasionnées par ces frais de souscription au PERP peut être énorme. Il comprendra les frais sur versements de 4,5%  à 5% et les frais de gestion de 0,85% à 0,96%. Notez aussi qu’il y a des PERP qui peuvent vous prélever des frais à chaque fois que vous versez de la rente. À la sortie, ne vous attendez pas non plus à une rente plus élevée. Ceci est dû entre autres par l’allongement de l’espérance de vie et le changement des taux de conversion utilisés. Pour converser cette situation, il vous faut respecter quelques règles. Pour avoir une rente de près de 300 euros par mois lors de vos vieux jours, vous devez disposer d’un capital d’au moins 100 000 euros.